Pour l’automne-hiver 2020-21, Leonard adresse une véritable lettre d’amour à l’Asie. Une orchidée exotique sur fond sombre a été le point de départ de la collection, et se voit traduit en différentes tenues : sur une chemise graphique, ou un pantalon évasé à taille haute avec des poches plaquées à l’avant – un clin d’œil aux années 70. « Ce qui est fascinant avec une fleur, c’est le vide qui l’entoure, sa relation avec l’imprimé et la façon dont elle donne vie à la silhouette », note la créatrice. La Maison explore le délicat équilibre entre motifs et couleurs unies, utilisant des coupes ajustées pour souligner les imprimés, par exemple sur un ensemble sportswear rouge matelassé, associant une veste courte d’inspiration chinoise et un pantalon à revers arborant un imprimé plumes de coq. Partant d’un carré en soie, une nouvelle architecture aux lignes asymétriques se créée. Les techniques de plissage insufflent un véritable nouveau souffle aux imprimés. Les fleurs des archives réapparaissent nouvellement déconstruites, recoupées et recomposées sur vestes et robes. Cet hiver, la ligne s’enrichit d’une série de doudounes matelassées de différentes longueurs, parsemées de fleurs et de bandes, tandis qu’une cape de pluie en organza laqué complète une offre à la fois sportive et féminine. La signature des imprimés animaliers apparait sur des pièces décontractées en clin d’œil au streetwear, et sur des looks du soir. Entre tailoring et légèreté, coupes et silhouettes apportent de la structure au flou à travers des manches bouffantes, par exemple. L’expérimentation avec des matériaux futuristes, comme le taffetas technique et le néoprène mettent en évidence la modernité de la collection. Un nouveau tailleur rassemble des éléments inattendus dans une silhouette hybride, qui oscille entre néo-bourgeoisie et streetwear. Les pièces fluides évoquent la garde-robe Leonard, en particulier les robes à imprimé en jersey de soie.