Avec l’hiver, est arrivée une envie irrépressible de fuir la ville et son quotidien, pour redécouvrir la nature. Destination Islande. La femme LEONARD organise son expédition avec le plus grand soin : une combinaison de ski ceinturée et fleurie, des anoraks et des doudounes aux détails à la fois graphiques et organiques, un vestiaire technique taillé dans de la soie, qui lui permettent de faire face aux éléments. Armée de fuseaux, de lainages à chevrons, d’imprimés cachemire, elle est prête. Pour se fondre dans le paysage, elle enfile une robe-cape aux couleurs de lac gelé avec des manches finies de bords-côtes, un bombers aux teintes d’aurore boréale, un blouson orné d’une flore indomptable. Son corps en mouvement et ses coupes ergonomiques se confrontent  aux paysages immuables qui l’enveloppent. Des imprimés flocons de neige, des tuniques comme une toundra automnale, des fleurs givrées autour d’elle et sur son corps: elle a lentement absorbé l’environnement qu’elle est partie observer. Sa carapace imite un lac glacé et la doublure est réconfortante, chaleureuse – comme la dualité qui habite sa garde-robe. Finalement, elle devient le paysage, ses rayons de soleil, ses plaines gelées, dans une grande robe fluide comme un coucher de soleil sur la banquise. De grandes étoles en cachemire et soie aux motifs célestes et floraux ou des sacs en formes de demi-lune: la femme qu’imagine LEONARD n’est pas « dans » la nature mais est « de » la nature. Elle a fusionné avec le monde qui l’entoure.